Au XIXe siècle, la marine de Loire, ses hommes, ses bateaux, étaient le centre de la vie à Chouzé-sur-Loire.
Ses quais, les plus longs de la Loire moyenne et son port agrandi déjà en 1759, bénéficièrent de travaux d’aménagements vers 1850, s’adaptant au mieux, au régime de la morphologie du fleuve, à l’évolution des bateaux, et du transport hippomobile.
D’un ambitieux projet d’aménagement du fleuve Loire…
Avant cela, le port de Chouzé-sur-Loire fut le lieu choisi par les ingénieurs des ponts et chaussées pour une expérimentation. Celle-ci devait améliorer le chenal par digues submersibles construites perpendiculairement à l’axe du fleuve. Le 5 mars 1825 des mariniers réunis à la préfecture proposèrent que ces travaux d’essais soient effectués entre le bourg de Chouzé-sur-Loire et l’embouchure de la Vienne.
14 novembre 1825, le site de Chouzé-sur-Loire servit de modèle pour l’ensemble du fleuve. Mais à l’horizon, se profilait déjà une autre forme de batellerie à vapeur.
Un train peut en cacher un autre…
Le rail et le tronçon Tours/Saumur arrivèrent en 1848, avec la compagnie du P.O. (Paris-Ouest). Généralement considéré comme responsable de la fin de la marine de Loire, la baisse du trafic sur la Loire résulte plutôt d’un ensemble de facteurs. La Loire trouve pourtant des défenseurs, à défaut de trouver des sauveurs.
Chouzé-sur-Loire aura vécu intensément et richement grâce à la marine de Loire et au « chemin qui marche ». Puis ce fut l’arrivée du « chemin de fer » et les trains de wagons remplaçant peu à peu les trains de chalands…
Et la Loire suit son cours…
Dans la pierre blanche de nos murs sont gravés des esquisses et des graffitis de bateaux ligériens. Eux aussi témoignent toujours du XIXème siècle à Chouzé. De nos jours, les activités de tourisme et de loisirs permettent de découvrir sous un autre angle et de séjourner en ces lieux chargés d’histoire, que l’homme a tenté à maintes reprises de façonner.
Au Musée, nous sommes des passeurs de Loire, passeurs d’histoire.